En mars 2013, je vous parlais de la Croix Rousse, j'espérais venir y finir mes jours et aujourd'hui mon rêve se réalise.
Je suis "tombée en amour" comme disent mes amis canadiens d'une place à la Croix Rousse : La Place Bertone et je viens de trouver, sur cette place, l'appartement de mes rêves.
C'est dans un immeuble de canuts avec tout le charme de ce quartier et l'appartement a été rénové avec beaucoup de goût.
LE COUP DE COEUR !!!!!!
Lorsque je suis à Lyon, La Croix Rousse est ma colline préférée ; elle ne ressemble pas à "mon" Montmartre, car cette colline a gardé son âme. On ne rencontre plus de canuts, ses ouvriers qui ont su se battre contre l'exploitation, mais on rencontre des personnes souriantes et des commerçants accueillants.
Le marché journalier est une VIE dans la ville. Nous avions pensé y passer notre retraite, mais l'appel de l'Océan fut plus fort. Je ne regrette rien - nous avons été si heureux au Pouliguen, mais en m'y promenant dernièrement je m'y suis sentie tellement bien. Comme à Montmartre, la Croix Rousse a ses vignes.
Pour accueillir les ouvriers (ainsi que leurs familles et leurs métiers à tisser), la construction de lotissements s'accélère (ex : le Clos Dumenge). Il s'agit d'immeubles de 5 ou 6 étages, abritant des appartements/ateliers construits très hauts sous plafond, en fonction de la taille des imposants métiers à tisser Jacquard (en moyenne 4 mètres de hauteur). Ils sont dotés de hautes fenêtres (la lumière facilite le travail de la soie) et d'une soupente (mezzanine utilisée pour la vie de la famille). Les plafonds sont renforcés par des poutres en chêne, dont l'écartement permet de fixer le métier.
Sous la pression des lotisseurs qui morcèlent des anciens terrains religieux, l'est de la colline change radicalement de physionomie. Le nombre d'habitants explose et de nouvelles rues apparaissent, parfois de manière anarchique sans que la municipalité ait son mot à dire. 
J'ai pris cette photo lors de mon dernier séjour, de la place ci-dessous, on peut admirer l'autre colline (celle où l'on prie) et on a une vue très agréable sur la ville de Lyon. 

Tout près de cette place j'ai aperçu ces écrits qui m'ont surprise et nous sommes entrées, mon amie et moi chez ce boucher-traiteur et quelle belle surprise. Le nombre de commerçants "PREMIER OUVRIER DE FRANCE" est incroyable !!!! Oh ! oui, Lyon n'a pas usurpé son nom de Capitale gastronomique.
Lyon en 1869 depuis la Croix-Rousse. Jules Michelet écrit alors sur l'opposition de la montagne du travaille et de la montagne mystique (la colline de Fourvière, qui rassemble un grand nombre de couvents et d'églises) 3. Transformée par les années, l'expression de Michelet deviendra la colline qui travaille face à la colline qui prie4.
Je ne connais pas ce jardin, aussi je vous promets que lors d'un prochain séjour, je le chercherai. Si vous le connaissez, soyez gentils de me laisser un message.
Merci pour vos commentaires, un petit mot fait toujours plaisir lors de vos passages.