Le diaporama chez Kali me rappelle les chefs-d'oeuvres des palais royaux marocains :
Au VIIIème siècle, les conquérants arabes ont introduit dans les pays envahis des traditions artistiques d'influence orientales.
De l'Espagne musulmane et surtout d'Andalousie, les Almoravides, trois siècles plus tard, partiront pour le Maroc avec, dans leurs malles, l'art hispano-mauresque.
Pour beaucoup l'amour du Maroc vient surtout de la richesse de cet artisanat millénaire qui ne recule jamais devant les obstacles, se jouant des matières et de la difficulté à les maîtriser.
Connaissez-vous les zelliges ?

plat à décor zellige.

zelliges Fès

fontaine décor zellige
Entre le bois sculpté, le plâtre ciselé ou les zelliges, ces derniers sont peut-être la forme d'art la plus représentative de la décoration marocaine, s'il en est une à mettre en avant dans ce pays.
Leur origine, faisant écho avec l'Histoire, est aussi vieille que celle des mosaïstes qui parcoururent autrefois le monde. Partant de Mésopotamie, cette technique arriva avec les Maures en Andalousie, il y a plus de 10 siècles et traversa très vite Gibraltar pour arriver un beau matin à Fès.
Connaissez-vous le gebs ?

rosace en gebs polychrome au palais royal de Fès


mur recouvert de gebs dans la mosquée Qaraouyine de Fès

bibliothèque au palais royal de Meknès où l'on peut admirer zelliges, gebs et bois sculpté.
Au Maroc, le plâtre ne pouvait pas être simplement du plâtre. On le travaille, on le sculpte, on le cisèle, on le met en scène pour lui donner une âme et un nom, le gebs.
Recouvrant généralement la partie haute des zelliges, il est bien souvent employé sur les plafonds s'entourant de frises concentriques et d'entrelacements géométriques décrivant des rosaces ou des petites étoiles. Incitant à la méditation, il devient même facteur de paix en soi.
Mais n'oublions pas le bois sculpté qui, une fois peint, s'appelle : le "zouac" !

Ecoinçon en bois polychrome au palais royal de Meknès

à Cordoue

Difficile de ne pas se répéter en parlant de raffinement de la décoration arabo-andalouse. Le travail du bois est, une fois de plus, l'une des gloires de l'artisanat marocain.
Il a fallu attendre le XIIème siècle et les Mérinides, venus des steppes orientales, pour qu'il entre dans les mosquées, les monuments et les belles demeures et pour qu'il devienne, à tout jamais, un art à part entière. Peint ou sculpté, il est omniprésent.
Au Maroc, il n'est pas faux de penser que, pour certains, le travail du bois n'est achevé qu'une fois peint. C'est ce que l'on appelle le "zouac".
Mettant des semaines, voire des mois, pour réaliser une oeuvre importante, les zawwaqa (les peintres) ont acquis, au fil du temps, une dextérité plutôt étonnant, arrivant à manier leur palette de couleurs, tels les fabuleux enlumineurs des temps anciens.
MERCI KALI, je suis allée sur ton blog, j'y suis retournée et encore et encore et tu comprends pourquoi maintenant.
Au VIIIème siècle, les conquérants arabes ont introduit dans les pays envahis des traditions artistiques d'influence orientales.
De l'Espagne musulmane et surtout d'Andalousie, les Almoravides, trois siècles plus tard, partiront pour le Maroc avec, dans leurs malles, l'art hispano-mauresque.
Pour beaucoup l'amour du Maroc vient surtout de la richesse de cet artisanat millénaire qui ne recule jamais devant les obstacles, se jouant des matières et de la difficulté à les maîtriser.
Connaissez-vous les zelliges ?

plat à décor zellige.

zelliges Fès

fontaine décor zellige

Entre le bois sculpté, le plâtre ciselé ou les zelliges, ces derniers sont peut-être la forme d'art la plus représentative de la décoration marocaine, s'il en est une à mettre en avant dans ce pays.
Leur origine, faisant écho avec l'Histoire, est aussi vieille que celle des mosaïstes qui parcoururent autrefois le monde. Partant de Mésopotamie, cette technique arriva avec les Maures en Andalousie, il y a plus de 10 siècles et traversa très vite Gibraltar pour arriver un beau matin à Fès.
Connaissez-vous le gebs ?

rosace en gebs polychrome au palais royal de Fès



mur recouvert de gebs dans la mosquée Qaraouyine de Fès

bibliothèque au palais royal de Meknès où l'on peut admirer zelliges, gebs et bois sculpté.
Au Maroc, le plâtre ne pouvait pas être simplement du plâtre. On le travaille, on le sculpte, on le cisèle, on le met en scène pour lui donner une âme et un nom, le gebs.
Recouvrant généralement la partie haute des zelliges, il est bien souvent employé sur les plafonds s'entourant de frises concentriques et d'entrelacements géométriques décrivant des rosaces ou des petites étoiles. Incitant à la méditation, il devient même facteur de paix en soi.
Mais n'oublions pas le bois sculpté qui, une fois peint, s'appelle : le "zouac" !

Ecoinçon en bois polychrome au palais royal de Meknès

à Cordoue

Difficile de ne pas se répéter en parlant de raffinement de la décoration arabo-andalouse. Le travail du bois est, une fois de plus, l'une des gloires de l'artisanat marocain.
Il a fallu attendre le XIIème siècle et les Mérinides, venus des steppes orientales, pour qu'il entre dans les mosquées, les monuments et les belles demeures et pour qu'il devienne, à tout jamais, un art à part entière. Peint ou sculpté, il est omniprésent.
Au Maroc, il n'est pas faux de penser que, pour certains, le travail du bois n'est achevé qu'une fois peint. C'est ce que l'on appelle le "zouac".
Mettant des semaines, voire des mois, pour réaliser une oeuvre importante, les zawwaqa (les peintres) ont acquis, au fil du temps, une dextérité plutôt étonnant, arrivant à manier leur palette de couleurs, tels les fabuleux enlumineurs des temps anciens.
MERCI KALI, je suis allée sur ton blog, j'y suis retournée et encore et encore et tu comprends pourquoi maintenant.