Cet article est réalisé pour répondre, avec toute mon admiration pour l'art italien, à mon amie virtuelle marenostrum !
Ces chevaux de bronze, qui sont en réalité, d'après les analyses pratiquées dans les années 1980, de cuivre doré presque pur, proviennent de l'hippodrome de Constantinople. Ils ne remontent probablement pas au-delà du IIème siècle, selon la plupart des historiens actuels.
Sur leur origine, les avis divergent, certains historiens considèrent qu'ils sont d'origine corinthienne, du IVe ou IIIe siècle avant J.C.
D'autres indiquent qu'ils ont été faits par Lysippe de Sicyone, sculpteur et bronzier Grec, pour Alexandre le Grand et que Tiridate 1er, roi d'Arménie, les posséda puis en fit présent à Néron, en échange de la couronne qu'il reçut de ses mains.
En 1797, lors de la première campagne d'Italie de Bonaparte, les chevaux de Saint Marc, symbole fort de la puissance vénitienne, seront emmenés à Paris et exposés place du Carrousel.
Dix-huit ans plus tard, après Waterloo, les chevaux regagnèrent leur loggia vénitienne, par le bon soin des autrichiens.
Ils sont désormais à l'intérieur de la Basilique ; à l'extérieur, ce sont des copies à cause de la pollution.
Ces chevaux ont orné, pendant leur séjour en France, l'arc de Triomphe du Carrousel
Ces chevaux, de grandeur naturelle, un peu ramassés dans leur encolure, la crinière droite et coupée comme celle des chevaux du Parthénon, peuvent être classés parmi les plus beaux restes de l'antiquité
Personnellement, je suis très heureuse que ces chevaux soient retournés à l'endroit qu'ils n'auraient jamais dû quitter
Mais ceci a permis d'avoir ces belles reproductions à l'arc de Triomphe du Carrousel
Et puis, parfois les peuples peuvent être fiers de ce que décident les politiques :
un exemple : La Fenice de Venise, une des plus belles salles du monde a été détruite par le feu et il me semble et je l'espère de toute mon âme, que la France a contribué à sa reconstruction à l'identique ; j'en suis très fière.
Tout n'est jamais tout NOIR ni tout BLANC !