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Ma petite fille désirait aller à la Baule avant de repartir vers Montréal. Elle a tant de souvenirs lorsque nous résidions au Pouliguen. 

Mon mari a insisté pour que nous y allions toutes les deux, se sentant trop fatigué pour nous accompagner.

Sensation étrange :

- un grand bonheur de profiter pleinement de notre petite fille qui est vraiment adorable - le bonheur de notre complicité et de doux moments de tendresse. Une marche sur la plage après avoir déjeûner face à l'océan.

   

- Penser aux moments heureux que nous avons vécu au Pouliguen pendant une quinzaine d'années et se dire : pourrons-nous y revenir tous les deux ? Nous avons des amis qui nous offrent le gîte dans leur maison et nous n'avons pas pu encore en profiter. J'ai envie d'y croire !

Et sur cette plage que nous aimons beaucoup, même si nous pensons qu'elle a perdu beaucoup de son charme avec ses immeubles qui ont remplacé les superbes villas de ma jeunesse.

Et j'ai pris en photos les sculptures de Javier Marin, sculpteur mexicain, qui offre des sculptures monumentales dans la station balnéaire de la Baule, entre l’Hermitage et le Casino et deux autres à Atlantia. Des localisations particulièrement bien choisies. Pour Yves Métaireau, maire de La Baule-Escoublac, elles sont « bien mises en valeur entre la mer et les immeubles. C’est une vision artistique auprès d’un lieu de loisirs ».

 Le sculpteur travaille différents matériaux et différents formats, les sculptures monumentales permettant surtout que ses œuvres soient « observées par le plus de monde possible et pas seulement le public dans les musées. Elles peuvent permettre aux gens de changer leur manière de voir », explique Javier Marin.

Explications des sculptures

Cielo tierra
Javier-Marin 1451

  « C’est un peu l’union du spirituel et du corporel, du ciel et de la terre. J’aime laisser au spectateur une libre interprétation ».
De 3 en 3
Trois groupes de trois statues équines, en trois couleurs, conquistadores dans le ciel, attirent avant tout l’œil sur l’esplanade. « J’ai travaillé sur l’idée de pièces dans un jeu de stratégie », ajoute Javier Marin. On remarque aussi les mains et les pieds des cavaliers, démesurés par rapport à leurs corps, une constante dans le travail de l’artiste qui sculpte sans modèle. Javier-Marin 1453Javier-Marin 1454Javier-Marin 1455Javier-Marin 1456Javier-Marin 1457Javier-Marin 1458Javier-Marin 1459Javier-Marin 1460Javier-Marin 1461

Cabeza de mujer roja Javier-Marin 1463
Cette sculpture appartient à la famille des têtes énormes. « Je l’ai réalisée en pensant aux têtes monumentales des Olmèques*», souligne Javier Marin. Et il est vrai que la femme semble le parfait mélange entre Occident et Amérique Centrale avec ses traits grecs et sa bouche olmèque.

Cabeza de hombreJavier-Marin 1464Javier-Marin 1465
Cet ouvrage est typique de son travail : sont nettement visibles les délimitations dans le bronze indiquant la jointure entre chaque moulage et même les petits trous faits pour que les bulles s’échappent du bronze coulé.

*Peuple précolombien de la Mésoamérique (territoire allant du nord du Mexique au Costa Rica, en incluant le Belize, le Guatemala, l'ouest du Honduras, le Salvador et le versant pacifique du Nicaragua) s'étant épanoui de 1 200 av. J.-C. jusqu'à 500 av. J.-C. sur une vaste partie de la Mésoamérique.

Cet artiste a un style bien personnel et je n'ai pas été conquise sur le moment. C'est en cherchant de la documentation sur internet que j'ai mieux compris son approche.J'espère qu'elles vous plairont. Merci de vos mots qui me vont droit au coeur.     

Tag(s) : #sculpture
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