Le première exposition que nous sommes venus admirer à Angers fut celle de François Cacheux dans les locaux de la mairie.
Nous avions déjà eu l'idée de venir en retraite dans cette ville, berceau de ma famille maternelle (CADEAU de Juigné Béné) mais les bords de l'Océan l'avaient emporté.
Le jardin du Mail, le jardin des Plantes et les bords de Maine (Port de la Savate) qui me font penser à "mon" Paris avaient beaucoup de charme et chaque occasion nous ramenait vers "la douceur angevine".
La proximité avec Paris également nous a décidés à quitter le Pouliguen (foule en été et désert en hiver) et nous avons trouvé cet appartement au milieu des Parcs qui bordent l'étant St Nicolas, à 10 mns du centre d'Angers, si près de ce quartier adorable ; la Doutre.
L'arboretum dont m'avait parlé Sylvie 37 (dans mes favoris) abrite dans un cadre MAGIQUE une partie de l'oeuvre de François CACHEUX.
Elève d'artistes comme WLERICK ET DESPIAUX, dont j'ai pu admirer les oeuvres dans le musée qui leur est consacré à MONT DE MARSAN, François CACHEUX était un artiste complet.
Et pour ceux qui apprécient les félins, deux chats qui ont leur quartier dans cet espace de verdure et d'art.
mon article est succinct, mais je reviendrai vous parler de ce sculpteur
Le sculpteur François Cacheux, est décédé mardi à 88 ans Né le 24 janvier 1923 à Paris dans une famille protestante, déporté à Mauthausen pour faits de résistance, François Cacheux se forme à la sculpture au contact de Jacques Zwoboda et Charles Despiau, dans un ligne figurative inspirée par Rodin. Exposé notamment au musée dArt Moderne de Paris et à Lausanne, il signe des statues de femmes et acquiert la célébrité avec des bronzes monumentaux de grands hommes, tel Jean Moulin, commandé par la ville d'Angers, ou François Mitterrand, à Lille. En 2008, Georges Frêche lui demande de réaliser dix statues de bronze de 3,3 m de haut représentant des "Grands hommes du XXe siècle", selon un cahier des charges qui suscite une vive polémique: aux côtés de Jaurès, de Gaulle, Churchill et Gandhi figurent Lénine et Mao Zedong. La polémique ne le concernait pas, elle l'amusait plutôt, il disait: "Je laisse ça à Frêche, moi mon souci d'artiste est de réaliser une belle oeuvre, Goya et Velazquez peignaient bien les rois d'Espagne", confie Mme Cacheux. "Il a mené une vie libre d'artiste indépendant. Il n'a jamais adhéré à aucun parti, mais était revenu de la guerre en Européen convaincu, entêté, après avoir connu toutes sortes d'emprisonnements, de tortures, mais aussi de gestes d'humanité", souligne-t-elle. Décoré notamment de la Croix de guerre avec palme et de la Croix des combattants volontaires de la Résistance, François Cacheux avait été fait commandeur de la Légion dhonneur en 1998. Ses obsèques ont été célébrées le 13 août au temple réformé d'Angers.