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La lecture de ce livre m'a totalement inspiré pour mon article. J'espère que l'auteur ne m'en voudra pas.
Mon mari étant à nouveau à l'hôpital, je reste près de lui et je sais que ma présence le rassure et l'apaise.
Pour rester sereine, je m'évade un peu pour une balade dans "MA" ville, celle de ma jeunesse, de mon unique AMOUR !
Dans Paris, on trouve autant de sculptures sur ses façades, aux carrefours de ses rues, dans ses jardins publics, que dans ses musées.
Jules DALOU (1838-1902), enfant de Paris, a beaucoup oeuvré à l'embellissement du décor parisien.
Le flâneur connaît de lui le groupe magistral de la place de la Nation, le Triomphe de la République,
et la singulière tombe de Victor Noir, au cimetière du Père-Lachaise.
L'origine des collections de sculptures modernes du musée du Louvre remonte seulement à 1824, lors de la création de la galerie d'Angoulême, au rez-de-chaussée ouest de la Cour carrée.
En 1969 est donc inauguré le pavillon de Flore avec notamment le "Grand paysan" de Dalou.
Il existe des donateurs sans liens familiaux avec les artistes qui offrent une pièce de leur collection comme le legs Le Marle en 1974 - pour une oeuvre de DALOU
Les lieux qui n'ont pas été sacralisés le sont définitivement par les républicains grâce notamment à DALOU, place de la Nation, où se déploie le plus grand bronze de Paris après la colonne Vendôme et celle de la Bastille.
La représentation du monde du travail semble naturellement vouée au style "réaliste" comme le premier adulte, ce forgeron de Dalou arrive de Londres où le sculpteur Dalou, communard, s'est exilé pour fuir sa condamnation à mort par contumance. Il envoie au concours de 1879, année de l'amnistie, la maquette du Triomphe de la République (Paris - Petit Palais). Première glorification du travail manuel
C'est en 1989, au cours de l'inauguration de son groupe (encore en plâtre) que DALOU, voyant les travailleurs écartés au profit des officiels, a l'idée d'un Monument au travail.
"L'avenir est là, c'est le culte appelé à remplacer les mythologies passées" écrit-il en avril 1897.
Portrait d'Aimé-Jules DALOU par RODIN en 1884
Ce buste en bronze a été fondu par Alexis RUDIER et acquis par l'Etat en 1906.