http://www.lemonde.fr/culture/video/2014/03/13/l-exposition-gustave-dore-vue-par-julien-dore_4382248_3246.html
Orsay célèbre Gustave Doré
Voilà 30ans que G.DORÉ n’avait pas eu les honneurs d’une rétrospective en France.
Dessinateur surdoué, chroniqueur efficace, illustrateur génial et unanimement reconnu, Doré rêvait pourtant d’être peintre et souffrit jusqu’à sa mort de ne pas être célébré comme tel. Cette ambition déçue, vécue comme une malédiction, fut la compagne du personnage fantasque, ténébreux, mondain et équivoque, que l’artiste s’est en partie construit pour mener à bien son oeuvre.
DORÉ TÉMOIN DE SON TEMPS
Doré fit ses armes dans l’illustration de presse et, sa carrière durant, mis des images sur son époque. Volontiers satirique à ses débuts, la chronique se nuance chez lui des ambitions de la grande peinture et d’une réflexion sur le sens de l’histoire teintée de fantastique, de grotesque et de ténèbres.
LE RÊVE D’UNE VIE
Peintre malheureux, raillé par la critique et longtemps controversé, Gustave Doré n’a pourtant jamais renoncé à son ambition de figurer au Salon et d’associer son nom à la peinture d’histoire. Assumant jusqu’à sa mort, par provocation, sa position d’autodidacte, il a laissé un oeuvre singulier, à contre-courant des modes, dominé par la puissante poésie des paysages et la monumentalité des scènes religieuses
- l’ange de Tobie vers 1865, huile sur toile 91X73cm
-collines d’Ecosse 1875 huile sur toile 198,6X183,2cm
De très beaux lavis !!!!! notammentLES CHOUETTES, 1879, Aquarelle et crayon noir sur papier 86X59cm musée des Beaux Arts de Dijon