Je suis allée, avec une amie, au musée des tissus de Lyon et nous avons pu admirer des "merveilles" - on ne pouvait imaginer qu'au IVème siècle l'art du textile pouvait être aussi exceptionnel.
Une belle surprise, un moment que j'ai des difficultés à partager avec vous car je n'ai pas pu prendre de photos - je suis allée sur internet et comme toujours, à PREMIERE DEMANDE je les enlèverai de mon blog.
Cette exposition prendra fin le 28 février 2014. Si vous le pouvez, courrez-y !!!
un article que j'ai trouvé sur internet de la DRAC - je me rends compte que Lyon offre des expositions qui sont primées par le label d'exposition d'intérêt national.
Un ensemble inédit et exceptionnel des périodes romaines et byzantines en Egypte.En 1896, Emile Guimet, célèbre industriel lyonnais, obtient de pouvoir mener un chantier de fouilles sur le site mythique d'Antinoé. La ville avait été fondée en 130 par l'empereur Hadrien sur le lieu de la noyade de son favori Antinoüs. Unique fondation impériale sur le sol égyptien, Antinoé (en grec Antinoopolis) a été voulue comme un foyer d'hellénisme et de raffinement. Elle abritait le palais du gouverneur, et était ornée de monuments remarquables : un arc de triomphe, des portiques monumentaux, des temples - le sanctuaire d'Antinoüs, un temple d'Isis, un temple de Sérapis…-, un théâtre, un hippodrome… Durant les périodes romaines et byzantine (jusqu'au VIIIème siècle), elle est assurément l'une des cités les plus brillantes du monde méditerranéen.
Missionné par Emile Guimet, l'archéologue Albert Gayet mène une première campagne prometteuse. Néanmoins, c'est au cours de la deuxième campagne prometteuse. Néanmoins, c'est au cours de la deuxième campagne qu'il met à jour les nécropoles de la ville. Les vêtements exhumés dans les sépulcres révèlent au monde l'élégance de ses habitants.
Emile GUIMET, immédiatement convaincu de l'importance de la découverte, persuade la Chambre de Commerce de Lyon de financer en grande partie la troisième campagne qui aura lieu en 1898. Elle a pour objectif de poursuivre l'exploration des nécropoles et de pourvoir le musée des Tissus de costumes ou de fragments de vêtements jusqu'alors inconnus. Des exemplaires précoces et uniques de soieries, notamment, sont révélés à cette occasion.
Le produit de la campagne de fouilles est brièvement exposé à Paris, au musée Guimet, avant de rejoindre les collections du musée des Tissus, en 1899. Elles restent cependant pour la plupart inédites. En effet, seules, quelques pièces sont présentées à leur arrivée, la majorité restant en caisse, "brutes de fouilles".
Le succès de l'exposition au musée Guimet permet à Albert Gayet de poursuivre l'exploration du site. Chaque année, jusqu'en 1908, le Palais du Costume, le musée Guimet ou le Petit Palais des Champs-Elysées organiseront une exposition estivale avant la dispersion du matériel partagé entre différents musées, Muséum d'Histoire naturelle ou universités. Le musée des Tissus recevra presque chaque année, toujours grâce à Emile Guimet, les pièces les plus remarquables pour l'histoire du costume et du tissage.
Aujourd'hui, le musée du Louvre possède la plus importante collection d'objets exhumés à Antinoé. Avec la redécouverte récente des costumes issus de la campagne de 1898, le musée des Tissus se révèle conserver aussi une collection majeure. Depuis presque deux ans, en effet, les effets, les étoffes oubliées dans les caisses d'origine ont été identifiées, analysées et restaurées pour être révélées au public. L'exposition Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d'élégance dans les solitudes présente donc, grâce au partenariat entre ces deux musées et pour la première fois, des ensembles enfin réunis et de nombreuses oeuvres inédites. Pour la première fois, aussi, c'est véritablement sous l'angle de l'histoire de la mode que ce matériel peut être envisagé. En effet, plusieurs costumes complets d'hommes et de femmes, des chaussures aux accessoires en passant par les manteaux, les chemises ou les robes, sont ici exposés.
En partenariat avec l'Opéra national de Lyon, ces costumes ont fait l'objet de restitutions à l'identique, mises en scène par le photographe Cédric Roulliat. Ils révèlent les modes vestimentaires de la fin de l'Antiquité, le goût des élégants pour les étoffes de luxe, soieries ou lainages, les influences, aussi, d'un Orient mythique. La Perse, dont on adopte alors les vêtements d'apparat ou le répertoire ornemental. Ces étoffes montrent également qu'Antinoé était un centre de production textile de première importance, répondant aux exigences d'une population contrastée, hésitant entre un paganismAe crépusculaire et un christianisme de plus en plus officiel.
L'exposition présente la totalité de la campagne de 1898, et les éléments les plus exceptionnels des campagnes suivantes, organisés autour des vêtements de la fameuse "Thaïs", dans laquelle on a parfois reconnu l'héroïne du roman d'Anatole France et de l'Opéra de Jules Massenet, ou de Leukyôné, la païenne retrouvée avec son laraire et rattachée par Albert Gayet au règne d'Héliogabale. Le musée du Louvre a concédé des prêts importants, dont plusieurs chefs-d'oeuvre exposés à Lyon pour la première fois, comme le "châle de Sabine", enfin présenté avec les éléments conservés au musée des Tissus et au musée des Beaux-Arts de Lyon. Le Palais des Beaux-Arts de Lille et le musée des Confluences de Lyon ont également accepté de prêter les momies consumées d'un "conducteur de char" qui officiait à l'hippodrome, d'un "fonctionnaire à la pourpre", très probablement attaché à l'administration du palais, et d'un "chevalier byzantin", portant le costume caractéristique de son rang.
Près de deux-cent cinquante oeuvres (dont soixante-dix prêts du Louvre) sont présentées dans l'exposition (costumes complets, accessoires de coiffure, chaussures, fragments, tentures, coussins funéraires, corps vêtus, datant majoritairement des IV-VIIIèmes siècles, aquarelles contemporaines des fouilles photographiés de Cédric Roulliat).
A partir des oeuvres conservées dans leur état archéologie, revivre le temps de la découverte du site par l'archéologue Albert Gayet et l'atmosphère de 1900, la fascination et l'influence exercées par Antinoé, et à travers ce fonds inédit sans équivalent, sa mise en scène, les reconstitutions, se rendre compte de ce qu'étaient véritablement la mode et l'élégance de la fin de l'Antiquité.
Texte repris dans le programme offert à l'entrée de l'exposition.
"Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d’élégances dans les solitudes" et "Joseph Cornel et les Surréalistes à New-York"
Depuis la mise en place du label exposition d’intérêt national en 1999, un peu plus de 150 expositions ont bénéficié de ce dispositif exceptionnel d’aide. Vingt-deux expositions ont bénéficié de ce label pour la région Rhône-Alpes depuis 1999 : une belle moyenne qui témoigne de l’implication des musées en matière d’expositions temporaires conjugant qualité et large fréquentation.
Parmi elles, on peut citer en 2002 : L’école de Barbizonau musée des Beaux-Arts de Lyon ; en 2003 Après la fin de l’art 1945 – 1960 organisée par le musée d’Art moderne de Saint-Etienne métropole ; L’art italien et la « metaphysica »en 2005, au musée de Grenoble et Impressionnisme et naissance du cinématographe, exposition réalisée par le musée des Beaux-Arts de Lyon en partenariat avec l’Institut Lumière ; en 2006, Zéro [sur le « groupe » d’avant – garde, du même nom] au musée d’Art Moderne de Saint-Etienne métropole et Les dessins italiens classiques des collections du musée de Grenoble, une importante exposition autour des collections d’arts graphiques. En 2007, trois musées de la ville de Lyon (musée des Beaux-Arts, Gadagne et musée de l’Imprimerie) se réunissaient pour produire : L’Esprit d’un siècle, Lyon 1800 – 1914 également distinguées par le label.
La collection Winthrop, chefs-d’oeuvre du Fogg art museum, organisée par le musée des Beaux-Art de Lyon en 2003 a été l’une des expositions les mieux fréquentées parmi les manifestations désignées par ce label dans la région. En 2012, trois expositions ont obtenu le label. Un jour j’achetai une momie ... Émile Guimet et l’Égypte antiqueproduite par le musée des Beaux-Arts de Lyon ; Fiat flux : la nébuleuse fluxus, 1962-1978, exposition collective organisée à l’occasion du cinquantième anniversaire de la date de naissance supposée de Fluxus par le musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole et Péplum, présentée conjointement au musée Gallo-Romain de Lyon-Fourvière et le musée de Saint-Romain-en-Gal depuis octobre 2012 (visible jusqu’au 7 avril 2013).
Parmi les cinq demandes portées cette année par les musées de la région, la ministre de la Culture a retenu deux projets. Joseph Cornell et les surréalistes à New-York, exposition produite par le musée des Beaux-Arts de Lyon qui ouvrira ses portes le 18 octobre 2013. Depuis l’exposition itinérante organisée par le Museum of Modern Art de New York présentée en 1980 au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, aucune exposition monographique n’a été consacrée à cet artiste en France.
Le musée des Tissus (Lyon) proposera dès le 1er octobre prochain, Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d’élégances dans les solitudes. Cet important projet, organisé en collaboration avec le musée du Louvre propose une redécouverte complète des résultats des fouilles menées sur le site d’Antinoé (Egypte) à la fin du XIXème siècle par Albert Gayet, et financées pour une bonne part par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon. L’exposition, au travers de nombreuses pièces inédites conservées dans les collections du musée des Tissus et restaurées pour l’occasion, permettra une confrontation originale avec des évocations contemporaines des costumes exhumés des nécropoles antinoïtes.
Et un article sur le journal EXIT (dès mon installation à Lyon, je m'y abonnerai)