FLORENCE, la ville où les sculpteurs inventèrent la Renaissance.
L'exposition a été conçue en étroite collaboration avec Béatrice Paolozzi Strozzi, laquelle dirige le musée national du Bargello de Florence.
Le printemps de la Renaissance retrace la genèse de cet immense mouvement qui nait au début du XVème siècle.
La sculpture tient une place majeure dans ce renouveau ; c'est le sujet central de l'exposition qui présente cent quarante oeuvres, monumentales pour certaines, autour desquelles on peut admirer peintures, dessins, manuscrits, pièces d'orfèvrerie et majoliques ; oeuvres qui incarnent toute la foi d'une génération de grands créateurs dans le pouvoir de l'art
- je me sers du magazine "Grande Galerie - Le journal du Louvre", afin de vous faire profiter de la JOIE que j'ai eue à admirer une telle exposition.
Lorenzo GHIBERTI (1377-1446) Le sacrifice d'Isaac, bronze doré, 44x38x10,5 cm,
collection Musée national du Bargello, Florence.
Avec ce relief, Ghiberti remporta le concours pour l'exécution des secondes portes du baptistaire San Giovanni à Florence.
C'est d'une finesse et d'une beauté à vous couper le souffle !!!
Filippo Brunelleschi (1378-1455) Le sacrifice d'Isaac, bronze doré 41,5 x 39,5 x 9 cm)
collection du Musée national du Bargello à Florence
Ces deux reliefs se ressemblent tellement qu'il aurait été facile de penser qu'il provenait du même artiste.
DONATELLO (vers 1386-1466) Spiritello de la cantoria du Duomo de Florence 1439, bronze avec traces de dorure, base en marbre - restauré à l'occasion de l'exposition
collection Institut de France, musée Jacquemart-André à Paris.
Cet angelo a servi pour les affiches de l'exposition. Quelle beauté.
Le Saint Louis de Toulouse de DONATELLO
On peut admirer les drapés empreints d'une apparente pesanteur ; les plis nombreux, fortuits et contradictoires d'un véritable et pesant manteau épiscopal.
Ce bouillonnement expérimental, qui distingue cette époque privilégiée et pousse à la création, trouve dans la grande révolution de la perspective une composante fondamentale. Pour la première fois, les artistes, à la suite de Brunelleschi, mettent au point et utilisent la perspective mathématique à point de fuite unique qui aura une longue postérité.
Dans la prédelle en marbre du Saint Georges de Donatello, représentant Saint Georges combattant le dragon (exceptionnellement prêtée par le musée national du Bargello), un artiste - et dans ce cas un sculpteur - utilise pour la première fois dans les arts figuratifs cette découverte majeure, rendue avec une force particulière grâce à la pratique de l'éblouissante technique technique du stiacciato (très bas relief).
Une sculpture peinte : Parmi les oeuvres majeures de l'exposition, la Vierge et l'Enfant de Donatello appartient au Louvre. Polychrome et raffinée, elle renouvelle le genre très codé des Vierges florentines.
terre cuite polychromée (102 x 74 cm)
Je suis tombée sous le charme de ce bas relief en marbre
J'ai tourné autour de cette statuette, tellement c'était beau.
Cratère avec représentation dionysiaque (Cratère des Talents) 1er siècle après J.C. - marbre (pied restauré) H. 92 cm, diam 94 cm
collection Musée de l'Oeuvre de la Primatiale Pisana, Pise.
Agostino di Duccio (1418-vers 1481)
Vierge et l'Enfant (Vierge d'Auvillers) marbre, 81,8 x 76,6 x 14,7 cm
collection Musée du Louvre
Imaginez mon admiration devant de si belles sculptures -
Après les anges :
DONATELLO, le banquet d'Hérode, marbre, collection musée des beaux arts de Lille
LUCA DELLA ROBBIA, la libération de Saint Pierre, marbre, collection musée national du Bargello
AGOSTINO DI DUCCIO, Saint Sigismond en voyage vers Agaune
DONATELLO, La Vierge et l'Enfant (madone Pazzi) marbre
Couronnement de la Vierge, Santa Maria Nuova - Florence
DESIDERIO DA SETTIGNANO, buste de Marietta Strozzi, marbre, collection de sculptures et musée d'Art byzantin, musées d'Etat de Berlin, musée Bode, Berlin
LORENZO GHIBERTI - Saint Mathieu 2 m 72 de haut. bronze, argent et traces de dorure, collection Eglise et musée d'Orsammichele Florence.
Je suis restée longtemps devant cette gigantesque statue en bronze. GRANDIOSE !
Et devant cette colombe, comment ne pas rester à l'admirer !
La Vierge et l'Enfant de Fillipo LIPPI
(j'ai découvert cet artiste grâce au livre de Sophie Chauveau, Passion Lippi)
Pagno di Lapo PORTIGIANI, base d'autel, marbre, traces de dorure, musée Stefano Bardini - Florence
Tête de cheval dite Proeme Carafa, moitié du IVème siècle av. J.C. bronze 85 x 97 x 35 cm - collection musée archéologique national, Florence.
Antonio di Pietro Averlino dit le Filarète, Marc Aurèle, bronze, trace d'émaux et de dorure, DRESDE
J'espère que j'ai pu vous faire profiter de cette exposition qui m'a vraiment ravie.
Je serai longtemps absente mais je pourrai lire vos commentaires. A bientôt.